Analyse de l'Odyssée de Salamandre

12/08/2020

Voici bientôt un an que le premier tome des Chroniques du Nouveau-Monde est sorti. Le moment pour nous de revenir sur ce qui s'y passe et les conséquences que cela aura sur la suite.

Vous le savez, les trois tomes de la série correspondront à trois "âges" pour Salamandre, trois étapes la menant de l'enfant à l'adulte. Sans grande surprise, le premier âge est celui de l'innocence. Toute jeune adolescentes sans expérience de la réalité, d'une incomparable naïveté, la jeune fille jamais sortie de son village doit se confronter au vaste monde, crois tout ce qu'on lui dit, espère trouver des amis dans chaque personne qu'elle rencontre. C'est voulu : parfois, elle se trompera et la chute fera mal, mais c'est en se relevant après une chute qu'on s'améliore. Winston Churchill disait "Le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" et Nelson Mandela : "Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends". Qui sommes-nous pour dire le contraire ?

Dans cette première aventure, Salamandre est aussi incroyablement passive : elle se repose énormément sur l'aide de ses alliés humains ou les dons providentiels offerts par les dieux et les esprits. Elle se laisse ballotter par le cours des événements, comme un torrent qui l'entraîne toujours plus loin. Elle n'a pas beaucoup de décisions à prendre, cela correspond à sa personnalité encore très effacée. Pourtant, elle prendra l'initiative de s'interposer en Benkei et Inukyo, puis d'affronter verbalement le roi oni. C'est son seul coup d'éclat du livre, il se situe vers la fin, mais ça préfigure ce qu'elle est en train de devenir : une meneuse.

Pour la suite de ses aventures, elle devra continuer à gagner en assurance et en autorité. Le deuxième tome, vous le découvrirez bien assez vite, est un âge de transition entre la grande enfant qu'elle était ici et une adulte accomplie.